(tirée du livre : "mémoire de description de la Saline de Moyenvic" 1724-1725)
partie gauche
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Ce canal est alimenté par l'étang d'Omerey et est équipé de vannes pour réguler, en fonction des besoins de flottage, le débit de l'eau.
partie droite
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vue d'ensemble
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(extraite du livre de la Saline de Moyenvic 1724-1725)
vue partielle : remarquons en vert foncé le canal de flottage de l'Eaudonaire, qui suit ou est à certains endroits le cours d'eau du Nard.
La
Seille entre Moyenvic et Vic n'est pas encore canalisée, d'où
la présence nombreuse de méandres.
Au centre, entre Vic et Moyenvic, le deuxième méandre (qui monte) à partir de la gauche est aujourd'hui un bras mort qui entoure le site du Châtry où se trouve une motte féodale et un puits salé. Il va être remis en communication en aval par le Syndicat de la Seille afin de créer une zone de frayère à brochet.
Vers l'amont, où la Seille qui passe "au dessus" de Marsal (la Seille canalisée actuelle passe "en dessous"), est tout autant méandrée. Cette partie est aujourd'hui appelée "la Vieille Seille".
vue générale
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A partir des étangs de Donnelay (33 ha) et d'Ommeray (45 ha), cultivés une année sur trois, deux petits ruisseaux se réunissent pour former "Le Canal de Flottage des Salinnes". Ce canal, créé dans le cours sinueux du Nard sert à assurer le flottage du bois employé à la Saline de Moyenvic. Il rejoint la Seille en aval de Marsal. pour transporter ces bois, la technique était la suivante : les bois sont versés dans le ruisseau et les vannes de l'étang sont suffisamment ouvertes pour que le flot entraîne les bûches jusqu'au lieu de stockage. Une piste longe le canal pour permettre de pousser le bois dans le droit chemin. Dans les années 1900, ce canal avait encore 3,40 m de large et 1,5 m de profondeur. A noter, qu'au passage à Ley, une partie du bois est récupéré pour la petite saline appelée Saline de Saléaux ( ou Salées-Eaux ou Saline Cabocel)
Les aménagements hydrauliques dans cette vallée vont continuer de plus belles les années suivantes. Outre le canal de flottage, la Seille va être canalisée jusque Chambrey, les moulins vont être détruits pour faciliter l'écoulement des eaux (l'objectif est de limiter l'impact des inondations) et les marais vont être asséchés par le creusement de nombreux fossés pour gagner des terres agricoles.
Un grand projet va naître vers 1735 : rendre la Seille navigable.